Prédication apportée par le pasteur Clémence Bury.
Alès
Jean 14 : 23-29
Jeudi pendant la lectio divina, le petit groupe que nous étions a pris conscience de la façon dont Dieu travaille en nous, dans nos cœurs ; pour nous édifier, nous exhorter, nous reprendre et nous encourager ensemble à la lecture de Sa Parole. Nous avons contemplé Son amour incroyable qui vient nous relever, nous chercher sans relâche à chaque chute, à chaque pas de travers. Cet amour immense de Dieu pour nous l’est d’autant plus quand on considère honnêtement à quel point nos chutes et nos trahisons sont nombreuses et récurrentes ! Alors oui nous avons contemplé Dieu et en même temps nous étions désolées de nous-mêmes, si incapables de faire le bien…
Dieu nous a alors rappelé qu’Il travaille en nous continuellement. Ce travail consiste à nous faire ressembler chaque jour davantage à Son Fils Jésus-Christ notre Sauveur et Seigneur, afin que cela devienne naturel pour nous de choisir ce qui est bon, juste et parfait, et de laisser de côté ce qui déplaît à Dieu. Ce travail que l’on appelle la sanctification, Dieu l’accomplit d’une manière extraordinaire : Il vient habiter en nous par Son Esprit ; pas en coup de vent, mais Il demeure en nous ; Il nous enseigne et nous conduit.
Il y a deux semaines, nous avons médité sur le fait d’être brebis du Seigneur, avec tout ce que cela impliquait de sécurité mais aussi de responsabilité dans l’écoute de Sa voix. Ce matin nous voulons contempler l’œuvre par laquelle le Dieu trois fois saint vient faire sa demeure en nous !
*Je vous invite à la lecture de l’Evangile de Jean au chapitre 14, les versets 23 à 29.
En Jean 14 c’est le Maître et Seigneur qui va quitter la terre, laissant les siens dans ce monde, mais «aimés jusqu’à la fin». Seuls en apparence, privés de leur Seigneur mais non pas orphelins. Un autre Consolateur leur sera envoyé, le Saint Esprit, pour être avec eux éternellement, et en eux. Mais plus encore. Il sera avantageux pour eux que le Seigneur s’en aille : le Père et le Fils sont prêts à venir faire leur demeure chez le fidèle, ici-bas, tandis qu’une place est préparée pour lui dans les demeures de la maison du Père. «Nous viendrons, et nous ferons notre demeure chez lui», ensemble, dans l’unité. Les croyants sont vus moins comme des brebis nourries et protégées que comme des familiers, chacun d’eux invité à être la «demeure» de ces hôtes divins — la Trinité elle-même ! Au chapitre 15 ils seront des amis, non plus des esclaves, au chapitre 16 des témoins dans un monde ennemi vaincu. Mais au chapitre 14 le Fils est dans le Père, et eux sont dans le Fils et Lui en eux (v. 20). «Nous ferons notre demeure», non une apparition, une halte brève, mais notre demeure. Une telle communion est quelque chose d’inexprimable. Seul peut la goûter celui qui, rempli de l’amour dont il est l’objet, y répond en gardant les paroles de Jésus. Toutefois elle est proposée à tous. Ne disons pas que ces choses sont trop élevées pour nous. Voilà une relation que rien ne peut détruire, mais dont nous perdons vite conscience par notre faute. Que nos cœurs répondent à l’amour dont nous sommes les objets, de telle sorte que la promesse commune au Père et au Fils ne reste pas en nous à l’état de conception vague et lointaine mais qu’elle devienne réalité vécue.
Dans notre évangile nous trouvons beaucoup de verbes parlant de stabilité, de permanence. Celui qui aime restera fidèle à la parole du Christ. À cette fidélité répondra la fidélité de Dieu, qui établit sa demeure en celui qui l’aime. N’allons pas penser à une sorte de donnant-donnant : l’amour dont nous faisons preuve est déjà présence, habitation de Dieu. La question de l’habitation de Dieu parmi les hommes traverse la Bible. Le Temple, avec le « Saint des Saints », est figure de la présence permanente et active de Dieu. Plus tard, quand le peuple sera privé de Temple et exilé à Babylone, c’est l’observation de la Loi (« fidélité à la Parole ») qui est la demeure de Dieu. Dès le début de l’évangile selon Jean, resurgit cette question de la demeure : «Où demeures-tu ?», demandent les disciples en Jean 1,38. En 2,20, Jésus parle du «temple de son corps», et c’est dans l’évangile d’aujourd’hui que nous trouvons la réponse définitive à la question du lieu où Dieu réside : « Chez lui nous ferons notre demeure ».
Dieu avait établi sa demeure visible au milieu d’Israël (Lévitique 26.11-12 ; Ézéchiel 37.26-28), il avait habité au milieu de son peuple par la Parole faite chair (Jean 1.14), maintenant il promet de faire de chaque fidèle sa demeure (même mot qu’au verset 2), son tabernacle, son temple (1 Corinthiens 3.16 ; 1 Corinthiens 6.19).
Ce n’est plus la manifestation extérieure de la majesté divine, mais la révélation intime de la Grâce. « Ce qui sera un jour le privilège de L’Église sauvée (Apocalypse 21.3) doit être dès maintenant réalisé par l’Esprit dans l’âme de chaque croyant. »— Luthardt (théologien allemand).
La nouvelle demeure
Le Père et le Fils viennent habiter chez nous et en nous : noter le pluriel du verset 23. Là où se trouve le Fils se trouve le Père. Or Jésus, dans notre lecture d’évangile et dans tout le discours après la Cène dont elle fait partie, nous parle, en même temps que de sa permanence parmi nous, de son départ. «Tant que je demeurais encore avec vous…», dit-il au verset 25. Au moment où il parle, au seuil de la Passion, il est en quelque sorte déjà parti. Alors, permanence du demeurer ou absence du départ ? Y aurait-il contradiction dans ce passage d’évangile ? Certainement pas, mais jusqu’ici l’habitation de Dieu parmi nous ne pouvait se contempler que du dehors. Le temple était vu des parvis mais il était interdit d’entrer en son centre, là où reposait l’Arche d’Alliance. Et qu’y avait-il dans l’Arche ? Les tables de la Loi. En d’autres termes, la Parole de Dieu, gravée sur des tables de pierre, trônait hors de ceux qui avaient à s’y conformer. La situation s’était certes modifiée avec la venue du Christ : par lui et en lui Dieu habitait notre monde, non plus localisé dans le Temple mais présent en tout temps et en tout lieu. Pourtant ses disciples pouvaient le regarder hors d’eux ; il leur restait extérieur. C’est ce mode de présence qui va disparaître. Certes le Christ pouvait ainsi atteindre les hommes par leurs sens corporels, et l’épreuve de ne plus rien voir ni entendre directement sera difficile pour les disciples, mais il fallait, pour que l’habitation de Dieu soit parfaite, qu’elle passe à l’intérieur de nous.
Habités par l’Esprit de Dieu
En 1 Corinthiens 3,17 et 6,19, Paul dit que nous sommes le temple de Dieu et que nos corps sont le temple de l’Esprit. 1 Pierre 2,5 dit à peu près la même chose. Si tout nous est devenu invisible, c’est parce que cela fait désormais corps avec nous. C’est pour cela que Jésus, au moment où il annonce son départ, annonce en même temps la venue de l’Esprit. Par l’Esprit, tout ce qui appartient au Christ, et par conséquent à Dieu, devient nôtre et «demeurera à jamais avec nous». Cet Esprit vous enseignera toutes choses, c’est-à-dire, toutes les vérités relatives au salut (Jean 16.13), et, pour cela, il vous fera ressouvenir, il rendra lumineuses et vivantes en vous toutes les choses, toutes les paroles que je vous ai dites, dit Jésus.
L’Esprit fait ressouvenir non seulement par la mémoire, mais par le cœur. De cette double déclaration de Jésus il résulte que l’Esprit n’enseigne pas des choses étrangères à la parole du Sauveur, il enseigne, au contraire par cette Parole.
L’Esprit n’a rien de particulier à nous apprendre, pas de message personnel, mais il nous redira tout ce que Jésus nous a dit. Pourquoi cette répétition ? Parce que nous avons à réentendre telle ou telle parole de Jésus en fonction de ce que nous avons à vivre. Par l’Esprit, la parole de Jésus quitte le domaine des généralités pour venir s’incarner là où nous sommes. C’est pourquoi, au milieu des suggestions et sollicitations qui nous assaillent, nous avons à discerner la voix de l’Esprit. C’est la voix de celui qui nous défend, nous assiste, nous console, selon le sens très riche du nom « Défenseur ». On comprend que la présence intérieure de l’Esprit puisse nous donner sécurité, nous apaiser. C’est pourquoi Jésus, au moment même où il nous annonce le don de l’Esprit, nous dit : « C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne. »
Le Sauveur, pressentant toutes les difficultés et toutes les craintes qui pourront encore assaillir le cœur de ses disciples, leur fait part d’une grâce suprême, d’un bien sans lequel il n’y a pas de bonheur : la paix.
Jésus fait allusion dans ces paroles à la formule de salutation par laquelle les Israélites s’abordaient ou se quittaient (comme Jean 20.26).
Ce qu’il leur donne, c’est la paix intérieure d’une âme remplie d’une douce confiance en son Dieu Sauveur.
Ce sens est rendu évident par les dernières paroles du verset : c’est le cœur des disciples qui doit être préservé du trouble, des tristesses et des craintes que leur inspirait la pensée de rester dans ce monde, seuls, sans leur ami divin.
Il leur laisse donc la paix, comme le plus précieux des legs à son départ. Il fait plus : il leur donne actuellement et réellement sa paix, la paix inaltérable et profonde dont il jouissait lui-même et qu’il puisait constamment dans la communion de son Père. C’est ainsi qu’il leur fera part encore de sa joie (Jean 15.11 ; Jean 17.13), car tout ce qui est à lui appartient à ses rachetés.
Le monde en est réduit à de vains souhaits, à de trompeuses promesses, souvent intéressées. Jésus donne réellement, abondamment et par l’amour le plus pur. Ces paroles devaient donc inspirer aux disciples la plus entière confiance en lui.
Parmi les choses que nous devons savoir il y a donc celle-ci que Dieu nous rappelle ce matin et qui est d’une grande importance : Si nous appartenons au Seigneur Jésus-Christ, nous sommes devenus une habitation de Dieu.
« En lui (Christ) vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. » Éphésiens 2:22.
C’est une des raisons pour laquelle Dieu a envoyé son Esprit dans nos cœurs, car c’est par la présence de son Esprit que Dieu habite en nous. Nous comprenons bien que cette situation est spirituelle, c’est à dire qu’elle est réalisée par la présence de l’Esprit de Dieu en nous. Tout en étant du domaine spirituel, cela concerne aussi notre corps :
« Ne savez vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? » 1 Corinthiens 6:19.
Le Saint-Esprit est en nous, si nous appartenons au Seigneur Jésus-Christ. Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous.
« Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. » Romains 8:9.
Dieu veut habiter en nous, faire sa demeure en nous, ni plus ni moins. Quelle merveilleuse grâce ! Le Dieu Tout-Puissant, le Créateur du ciel et de la terre, l’Éternel, le Dieu Saint et Pur, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, veut venir habiter en nous ! Nous avons bien compris qu’il s’agit d’une grande vérité qui précise notre relation avec Dieu notre Père céleste et avec le Seigneur Jésus-Christ, notre Seigneur. Les passages des Écritures qui affirment la présence de l’Esprit de Dieu en nous sont très nombreux, afin que nous soyons conscients de cette importante réalité.
Dieu ne se lasse pas de nous répéter sous toutes les formes qu’Il veut faire son habitation dans nos cœurs, mais je crois que nous le réalisons pas bien. Nous devons nous arrêter et penser à cela. Que cette parole de Christ pénètre notre pensée, notre esprit et notre âme, afin que pleinement persuadés nous puissions adorer Notre Père céleste et son fils Jésus-Christ. Cependant, n’oublions pas ce que Jésus dit, concernant les conditions de Sa présence :
« Si quelqu’un m’aime, il obéira à mes paroles ». Mon Père l’aimera, nous irons à lui et nous habiterons chez lui ». Jean 14:23.
Les paroles de Jésus sont les paroles de Dieu même. Or, comment le Sauveur pourrait-il se manifester à celui qui ne l’aime pas et qui rejette ses paroles ?
Nous sommes bien conscients de la nécessité de cette relation d’amour avec Dieu notre Père et avec Jésus notre Sauveur, établie dans notre cœur par le Saint-Esprit. Aussi nous tendons de toute notre âme, de tout notre cœur, de toute notre force et de toute notre pensée, vers une plus grande communion avec le Seigneur dans une obéissance humble et aimante. C’est parce que je suis conscient de ce privilège merveilleux de la présence du Père et du Fils dans ma vie par le Saint-Esprit, que je peux devenir un meilleur et véritable adorateur, comme le Père le demande : les vrais adorateurs adorent le Père en esprit et en vérité, se sont là les adorateurs que le Père demande : Jean 4.23.
Le Père a mis Jésus à la première place, Il l’aime, et Il aime ceux qui écoutent ses paroles, ceux qui prennent part à son humiliation, et, en un mot, qui l’aiment. Il prend plaisir en eux. Sentir l’affection du Père pour le Fils et être aimé du Père, me tient lieu de tout. Du moment que je plais au Père en écoutant la parole du Fils, je suis entré dans un secret que le monde ne peut connaître et dont il ne peut me priver. Il y a des joies infinies en Sa présence. Ce n’est pas un raisonnement qui démontre que le monde n’est rien ; c’est un système en dehors du monde. Quel bonheur d’être introduit dans cette relation où le Père aime le Fils et ceux qui gardent la Parole du Fils. « Nous viendrons à lui ».
Le Père nous aime parce que nous lui sommes précieux comme rachetés au prix du sang de Christ. Le Fils nous aime et s’est donné pour nous. Il dit : « Nous viendrons à lui ». Nous sommes l’objet commun de cet amour du Père et du Fils. Nous partageons l’intérêt commun du Père et du Fils, et c’est un nouveau système de vie, d’affection et de pensées. Le Saint Esprit nous y introduit et il sait demeurer dans tous les cœurs qui ont soif de Sa présence. Cela se rencontre quand on suit Jésus en simplicité, et en comptant sur Lui.
Si le Père et le Fils viennent faire leur demeure chez nous, est-il possible qu’il n’en résulte pas quelque chose de visible ? N’est-il pas évident que quand le Père et le Fils demeurent en nous, il doit y avoir là une séparation réelle du monde, pour que notre cœur s’épanouisse de l’union avec Dieu ? On sent que cela est éternel. Cet amour de Dieu peut-il ne pas être éternel ? Il est l’avant-goût de ce que nous possèderons dans la maison du Père pour toujours. Avant que nous y entrions, le Père demeure en nous. L’éternité de cette joie en augmente la valeur.
Quand Jésus nous donne la paix (v. 27), Il se donne lui-même. L’âme n’est ni troublée ni craintive. Elle se sent l’objet des affections du Père et du Fils. Elle a la conscience que Dieu est souverain et qu’Il fait concourir toutes choses au bien de ceux qui l’aiment ; que le Père aime le Fils et que le monde a beau s’opposer et mettre tout en oeuvre contre Lui, Dieu fait tout travailler à la gloire de son Fils. Étant en Jésus, nous sommes déjà là où se trouve le but de Celui-ci. Cela donne de la force dans tous les détails de la vie. Rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu en Christ, car c’est notre tout. Le monde n’a de puissance sur nous qu’autant qu’il en a sur notre cœur, et s’il m’ôte la vie, il ne m’ôte que ce que j’ai déjà donné à Christ ; il ne peut pas toucher à la vie éternelle. Nous sommes parfois troublés par la crainte du monde ; cela montre que nous aimons quelque chose d’autre que le Seigneur Jésus ; déracinez en effet, ce qui, en vous, est du monde ; vous en éprouverez du déchirement ; cela nous rend troublés et craintifs, parce que Jésus n’est pas notre tout. Dieu veut arracher de nos cœurs toutes les choses qui ont leur racine dans le monde, et quand cela est fait nous réalisons tout le bonheur qu’il y a de vivre de foi.
On ne pouvait rien ôter à Jésus, parce que Dieu était son tout.
Pour que nous soyons en paix, il faut que nous puissions dire sans réflexion, sans hésitation : Dieu est pour moi, qui sera contre moi ?
Nous savons que Dieu est amour ; mais Lui veut que nous sachions que nous sommes les objets de son amour. Ainsi pour connaître ce qui vaut la peine d’être appelé paix, il faut connaître Dieu. Il faut de plus que nous ayons la conscience que toute la pensée de Dieu est de nous bénir ; alors nos relations avec Lui dépendront, non de ce que nous sommes, mais de ce qu’Il est Lui. Voilà la vraie paix.
Pour avoir la paix, il faut que nous n’ayons point d’autre désir que celui d’être aimés de Dieu ; si notre cœur a envie de quelqu’autre chose, être aimés de Dieu ne sera plus notre paix, car si notre coeur ne désire pas d’une manière pratique l’amour de Dieu, la simple connaissance de cet amour de Dieu ne suffit pas. Tout le désir de Christ était de plaire à son Père ; Il ne cherchait que cela et tout le reste Lui était assuré. Il en est de même pour nous ; il se peut que le désir de plaire à Dieu se trouve en nous, au milieu de beaucoup de luttes et de tentations ; mais enfin s’il y est, il y a la paix ; tandis que si notre volonté garde quelque chose de contraire à Dieu, il n’y a pas de paix au milieu de toutes les tentations que nous présentent Satan et notre propre coeur ; rien ne nous trouble si nous sommes sincères dans notre désir de faire la volonté de Dieu.
L’amour pour le Seigneur est ce qui met le croyant en action. Il est alimenté par la connaissance de sa personne, de sa marche, de son dévouement jusqu’à la mort, de ses souffrances. S’il ne s’occupe pas du Seigneur, s’il ne vit pas de lui, il ne peut marcher sur ses traces.
Voilà donc les deux grandes vérités contenues en ce chapitre : la part future des disciples avec Jésus dans la maison du Père, puis ici-bas, la demeure du Saint Esprit avec eux et en eux, comme conséquence de la vie éternelle en Jésus ressuscité. Possédant ainsi le Saint-Esprit comme la puissance de la vie en Lui, les disciples connaîtraient Jésus d’une manière plus intime, ils seraient plus rapprochés de Lui que s’ils l’avaient eu au milieu d’eux comme le Messie, dans la gloire de sa royauté, parce que «vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous».
Amen.
Je vous invite à un temps de vrai silence afin de prendre conscience de cette présence de Dieu en nous et d’écouter ce que l’Esprit veut nous dire, à chacun personnellement.