Prédication apportée par le pasteur Samuel Kabo.
Pour un peuple qui grandit.
Lisons Ephésiens 4v1-16 (2019-2020, fruit de l’Esprit)
Lorsque nous sommes venus à Dieu, lorsque nous étions encore coupables et perdus, Il ne nous a rien demandé d’autre que de confesser notre péché, de croire en Son pardon et au salut. C’est la main tendue de Dieu qu’Il nous a offert le salut éternel et gratuitement. La vocation céleste à laquelle Paul nous appelle, par contre, exige un prix: le don de tout notre être qui donne lieu à une récompense future.
La vocation céleste n’appartient- sans exception- qu’aux enfants de Dieu. Tous sont appelés, bien que tous ne répondent pas. Dieu nous convoque à une association dans laquelle Il Se donne entièrement à nous, c’est une mise ensemble d’intérêts communs. Ainsi Ses intérêts se confondent avec ceux de Ses enfants. C’est pourquoi vivre pleinement les bénédictions divines mises à notre disposition satisfait le cœur du Père bienveillant que l’Eternel Dieu est. Ainsi, après avoir rappelé le merveilleux conseil divin à la communauté messianique d’Ephèse, où dans les 3 premiers chapitres Paul a présenté la situation du chrétien avec toutes les bénédictions (honneurs et privilèges d’enfants de Dieu), il va enchaîner dans les chap 4 à 6, pour attirer l’attention du croyant sur les obligations et exigences qui découlent du fait d’être enfants de Dieu et surtout sur le caractère élevé et noble de l’appel à Christ qui nous accorde une espérance commune. Qui dit espérance commune dit destin commun. C’est donc à la fois un privilège inégalé et devoir, d’être devenu- par Jésus le Christ- enfants de Dieu. Le souci de Paul transparaît dans ce verset : « Je vous le demande donc avec insistance (supplie), moi qui suis prisonnier parce que je sers le Seigneur : vous que Dieu a appelés, conduisez-vous d’une façon digne de cet appel ». Le but recherché est « v13 jusqu’à ce que nous parvenions tous à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude du Christ »
1-Transformation
L’enjeu pour les chrétiens est donc de laisser le Christ venir dans leurs existences et se manifester à grands traits dans notre vie? Mépriser ce qui est mauvais et s’attacher à ce qui est juste « Ainsi, si quelqu’un est uni à Christ, il appartient à une nouvelle création : les choses anciennes sont passées : voici, les choses nouvelles sont venues. Mais celui qui est uni (s’attache) au Seigneur, est un même esprit [avec lui]. … Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas. ». Son mode de penser doit se conformer au mode de penser de Dieu
Car toute cette vérité s’articule autour d’un point important des propos de Jésus à propos du salut chrétien : Jean 17v3 : « 3 Et c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. » car il n’est pas donné à tout le monde de connaître J-C en tant qu’envoyé de Dieu.
Qui est vraiment Jésus-Christ de la bible ? Comment est-il tracé dans l’ancien et le nouveau testament ? Une personne à deux natures : celle de l’homme (matériel) et de Celle de Dieu.
Jésus-Christ à un moment donné de sa vie au milieu des hommes du bas monde, est poussé à clarifier une question. Ceux qui ont entendu parler de lui ! Quel regard les gens portent sur Lui ? Et Jésus interrogea ses disciples à ce sujet : Qui disent les hommes que je suis, moi, le fils de l’homme ? 14 Et ils dirent : Les uns disent : Jean le baptiseur ; les autres : Élie ; et d’autres : Jérémie ou l’un des prophètes.15 Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? 16 Et Simon Pierre, répondant, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.17 Jésus, reprenant la parole, lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux.18 Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle.19 Je te donnerai les clés du royaume des cieux : ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux.
Ainsi donc, uni à l’Esprit du Christ, le croyant est appelé à cultiver une relation personnelle avec Dieu. Pour y parvenir Dieu a mis à la disposition de ses enfants légitimes divers moyens de grâce en vue de les nourrir et alimenter leur croissance et leur épanouissement. Il nous revient à chacun de nous imposer une discipline pour dompter la vieille nature qui résiste à sa mise à mort: la prière, la méditation, l’étude des écritures et la participation aux rassemblements religieux qui ne doivent pas être pris comme des devoirs (obligations morales) mais comme moyens de grâce en vue de notre croissance et affermissent. Ce type de piété va finalement façonner le style de vie grâce qui chacun de la doctrine aux obligations, de notre position en Christ à ses vérités pratiques, du principe à l’application (connaissance –pratique)
2-L’unité est donc la première étape dans cette liste d’exigences et obligations spécifiques du Corps du Christ
Depuis le commencement de Sa révélation à l’humanité, Dieu a énoncé un principe celui de l’unité sur lequel les hommes ont continuellement trébuché. C’est un principe puissant. Il relève de l’accord et de l’unité. Il est simple à comprendre mais difficile à mettre en pratique. Or, ce principe est central dans la façon dont Dieu agit. «…afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. » C’est dire que l’unité de l’esprit ne peut être créée par aucun être humain. Elle existe déjà pour ceux qui ont cru à la vérité et ont reçu Christ. Notre défi est de lutter contre le reflexe dominant de la vieille nature afin de conserver et vivre pleinement cette unité déjà donnée. C’est notre loyauté et fidélité envers cette vérité spirituelle qui vont faire toute la différence.
Chaque enfant de Dieu devrait s’efforcer constamment de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Il ne s’agit pas ici d’une unité organisationnelle) mais de l’unité de l’esprit dont l’unité organisationnelle est l’expression et la conséquence. Paul parle de l’unité intérieure (tout entier, Esprit, âme et Corps). Pourquoi ? Le péché désarticule notre être (abîme notre personnalité) pour nous installer dans le chaos et le désarroi. C’est peut-être parfois l’une des causes de nos demi- consécration ou demi-engagements dans les choses de Dieu. Cette unité intérieure qui se veut universelle lie le chrétien à son Dieu et aux autres, considérés comme ses frères car issus du même Père. Et ce n’est pas une œuvre humaine. Contrairement au politiquement correct, l’Eglise ne crée pas l’unité spirituelle. En tant que communauté humaine, elle n’en a pas le pouvoir, ni la capacité. C’est l’office du Saint-Esprit. C’est pour cette unité de l’Esprit que Jésus-Christ dans Jean 17 a prié le Père en faveur des croyants. Il faut beaucoup d’humilité de la part des uns et des autres pour y parvenir.
3-vers la maturité. Elle fait référence au développement et à la croissance spirituelle d’un individu dans sa foi chrétienne. Cela implique un processus continu de transformation intérieure, vers la conformité à l’image de Jésus-Christ. Voici quelques aspects qui caractérisent généralement la maturité chrétienne :
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Une personne spirituellement mature entretient une relation intime avec Dieu. Elle cherche à connaître Dieu personnellement, à travers la prière, la méditation, l’étude de la Bible et la communion régulière avec lui.
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Cela suppose une étude régulière et une compréhension des enseignements bibliques, qui lui servent de guide pour la vie quotidienne en gardant la vérité révélée dans les Ecritures. Elle produit en nous justice et sainteté. La maturité spirituelle se manifeste par l’esprit de service. Nous sommes diacres les uns des autres
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La maturité chrétienne implique la capacité de discerner les vérités spirituelles, de distinguer entre le bien et le mal, entre le froment et la paille et de faire des choix judicieux en accord avec la volonté de Dieu. Cela nécessite une sensibilité à l’œuvre du Saint-Esprit et une recherche constante de la vérité.
Pour jouir de cette réalité qui nous mène à une espérance commune, le peuple devrait se montrer résolu dans son engagement moral et éthique. Cela implique de vivre selon les principes et les valeurs de la foi, de traiter les autres avec amour et compassion, et de rechercher la justice et l’équité.
Souvenons-nous en la foi n’est pas une faculté humaine elle est un don de Dieu. Elle ne s’acquiert pas, elle provient d’en haut. Elle ne se fabrique pas, elle vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole de Christ. Romains 10v17. La foi n’est pas un élément passif, mais actif. Elle ne se laisse pas déborder, c’est elle qui doit déborder. Elle ne se laisse pas arrêter, étouffer, paralyser, intimider, c’est elle qui avance, commande et s’affirme.
Prions.
Merci Dieu d’avoir démontré à mon égard, miséricorde grâce et bonté. C’est ta bonté qui m’attire vers la repentance. Elle m’ offre de changer notre manière de penser et nous propose, pour notre salut, à revoir nos priorités. Aujourd’hui, je choisis d’abandonner les différents domaines de ma vie qui m’éloignent de toi. De renoncer aux idoles muettes qui prennent priorité sur mon cœur. S’il te plait, Saint-Esprit, souffle dans mon esprit et change ma manière de penser, d’agir afin que tout ce que je fais me rapproche de toi et glorifie Jésus-Christ dans ma vie. Que soit réalisé ton merveilleux dessein dans ma vie. Au nom de ton cher Fils Jésus-Christ, Amen.
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Pour un nouvel engagement