Prédication du 09 janvier 2022.

Prédication du pasteur Clémence Bury.

Gen. 12 : 1-4


*Prière

Encore une année qui démarre avec son lot d’incer »tudes, d’inquiétudes et de doutes. Une année pleine d’obliga »ons qui nous fa »guent avant même d’avoir commencé… Encore une fois nous nous posons 1 000 ques »ons quant à nos finances, nos projets, nos enfants, notre avenir… Mais ce/e ques »on est vieille comme le monde puisqu’elle s’est déjà posée au
rédacteur du livre de la Genèse depuis que l’homme et la femme ont été chassés du paradis.
Voici un bref rappel des inquiétudes qui transparaissent dans le premier livre de la Bible : Gn
3 : expulsion du jardin d’Eden ; Gn 4 : conflit entre Abel et Caïn ; Gn 6 : inquiétudes du Créateur face à sa créa »on, le déluge procure un nouveau commencement ; Gn 9 : Dieu prononce une nouvelle bénédic »on, il établit une nouvelle alliance ; Gn 11/1-11 : ce peuple béni veut se faire un nom et finit par ne plus se comprendre : quel avenir pour ce peuple ?
De cet horizon très large de l’histoire des origines se détache une histoire par »culière : l’histoire d’Abraham qui porte en elle sa propre tragédie (Gn 11/30 : Saraï est stérile, l’avenir est compromis). Notre texte se trouve à un point charnière du livre de la Genèse puisqu’il fait le lien entre l’histoire des origines (Gn 1-11) et l’histoire des patriarches (Gn 12 à 50). Il se rapporte directement à l’histoire du peuple d’Israël (12/2) mais aussi à l’histoire de tous les peuples
(12/3). Notre passage dévoile le dessein de Salut de Dieu pour toute l’humanité et ouvre de manière magistrale le thème de l’alliance. Ne vous étonnez pas si cela vous rappelle la semaine dernière, il s’agit bien de l’appel d’Abraham et je poursuis donc dans la lignée du
pasteur Samuel Kabo.
 Lecture (Genèse 12,1-4)
Après les onze premiers chapitres de la Genèse, qui racontent l’origine du monde, de l’homme, de la violence, de la deuxième créa »on née du retrait des eaux du Déluge, quelque chose de radicalement nouveau commence avec ce chapitre. Dieu choisit un homme,
Abraham, et conclue une alliance avec lui. Le texte que nous avons lu est le moment ini »al de ce/e aventure. Le mot qui revient le plus souvent dans ce/e rencontre à l’ini »a »ve de Dieu, c’est le mot “ bénédic »on ”. Il ne s’agit pas simplement d’une bénédic »on que le Seigneur donnerait à Abraham. Il s’agit de bien plus que cela puisqu’Abraham lui-même devient source de bénédic »on pour toutes les na »ons : “ en toi seront bénies toutes les familles de la terre. ”
Dès le point de départ de l’histoire de Dieu et des hommes, l’objec »f est donné : la bénédic »on que Dieu donne à Abraham rejaillira sur les peuples du monde en »er. Le Dieu d’Abraham est le Dieu de tous. Dieu veut faire d’Abraham le père d’une grande na »on. Et jamais Dieu ne reniera ce/e promesse, malgré les infidélités de la descendance d’Abraham.
Un appel divin Le caractère béni de l’appel de Dieu est la première grande vérité placée devant nous au début de l’histoire d’Abraham. Nous voyons ici ce qui dis »ngue cet appel de tous les autres : il vient de Dieu, du Dieu de gloire. Dans ce monde avec ses villes et ses tours s’élevant jusqu’aux cieux, il n’y a rien qui parle de Dieu ; on n’y trouve que ce qui exalte et déploie la
gloire de l’homme. Or Dieu, dans sa grâce magnifique, apparaît à un homme qui vivait dans un monde éloigné de Lui et plongé dans l’idolâtrie. C’est donc la gloire de Celui qui apparaît à Abraham qui confère toute son importance à l’appel, et qui donne à la foi l’autorité et la puissance pour y répondre.
Un appel qui met à part Deuxièmement, nous apprenons que l’appel conduit à la sépara »on. La parole adressée à Abraham est celle-ci : «Va-t’en de ton pays, et de ta parenté, et de la maison de ton père». Il ne lui est pas dit de rester dans la ville d’Ur et de s’occuper de la méchanceté de l’homme, ni de chercher à améliorer la condi »on sociale de celui-ci ou à réformer sa vie domes »que ; il ne lui est pas non plus demandé d’essayer d’organiser un monde meilleur, plus beau. Comme on aimerait lire ces mots dans ce texte !! Cela nous conforterait dans notre propre ac »on, nos propres idéaux… Oui mais les voies de Dieu ne sont pas nos voies… Abraham est appelé à sor »r de ce monde, sous toutes ses formes. Abraham doit qui/er le monde poli »que : «ton pays», le monde social : «ta parenté», et le monde familial : «la maison de ton père». Aujourd’hui, l’appel n’est pas moins précis. Le monde qui nous entoure a la forme
de la piété, mais il en a renié la puissance ; c’est un monde corrompu. Et l’épître qui nous dit que nous sommes par »cipants à l’appel céleste nous exhorte à nous séparer de la corrup »on de ce monde. Nous sommes appelés à sor »r «vers lui [Jésus] hors du camp, portant son opprobre» (Héb. 13:13). Cela ne signifie pas que nous ayons à mépriser le gouvernement qui a été établi par Dieu. Nous ne pouvons pas négliger les liens de famille : ils ont été établis par Dieu. Nous ne devons pas cesser d’être courtois et aimables et d’accomplir le bien envers tous selon que nous en avons l’occasion. Mais, comme croyants, nous devons nous abstenir de par »ciper aux ac »vités poli »ques du monde, à sa vie sociale et à tout ce en quoi les membres inconver »s de nos familles trouvent leur plaisir sans Dieu. Il ne nous est pas demandé de réformer le monde ni de chercher à améliorer son état, mais d’en sor »r. C’est bien là la difficulté et c’est ce qui fait mal ! Car ce que nous voulons faire pour le monde est pétri de
bonnes inten »ons !! Or ce n’est pas là ce que Dieu nous demande ! C’est toute l’idée de la sainteté : « Soyez saints comme je suis saint, dit le Seigneur », « saint » veut dire « mis àpart » ! L’exhorta »on de 2 Corinthiens 6 : 17, 18 garde toute son actualité : «Sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai» ; «et je serai pour vous un père, et vous, vous serez pour moi des fils et des filles,
dit le Seigneur, le Tout-Puissant». Un appel réconfortant
Troisièmement, si l’appel de Dieu sépare Abraham de ce monde, c’est pour l’introduire dans un autre monde, «le pays», dit Dieu, «que je te montrerai». Si le Dieu de gloire apparaît à Abraham, c’est afin de l’introduire dans Sa propre gloire. De la même façon c’est vers le Christ en gloire, vers notre patrie céleste que Dieu nous emmène, et nous ne pouvons y entrer si nous sommes a/achés et entravés par ce monde qui n’est pas « chez nous » ! Voilà
pourquoi nous nous sentons si souvent « raillés !! Nous voudrions nous diriger vers le Royaume mais en emmenant un peu du monde avec nous. Oh, pas tout ! Seulement ce qui nous plaît ! Et le temps qui se déroule entre notre vie sur terre et le Royaume ne joue pas toujours en notre faveur ! Car parfois ce temps permet notre incorpora »on au monde au lieu
d’en favoriser notre sépara »on ! Dieu ne dit pas à Abraham : «Si tu réponds à mon appel, je te me/rai immédiatement en possession du pays», mais : «Je te montrerai» le pays. Pareillement, si nous répondons à son appel, Dieu nous accorde de voir le Roi dans sa beauté et de contempler le pays lointain.
Nous levons les yeux et nous voyons Christ dans la gloire. C’est le déjà/pas encore !
Un appel bénéfique Quatrièmement, il y a une grande bénédic »on pour celui qui répond à l’appel. Dieu dit à Abraham, séparé de ce monde mauvais : «Je te ferai devenir une grande na »on, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand». Les hommes de ce monde cherchent à se faire un grand nom ; ils disent : «Faisons-nous un nom». Mais à l’homme séparé, Dieu dit : «Je te
bénirai, et je rendrai ton nom grand». Les penchants de notre cœur naturel nous poussent toujours à essayer de nous faire un nom, et la chair se saisira de n’importe quoi, même des choses de Dieu, pour nous élever à nos propres yeux. Ex : « Regardez tout ce que je fais pour mon prochain, comme je cours partout, je suis vraiment quelqu’un de bien ! » Ou encore : « J’enseigne la Parole de Dieu, je suis donc quelqu’un d’important ! ». Ce/e tendance s’est aussi manifestée parmi les disciples du Seigneur qui se disputaient entre eux pour savoir lequel serait le plus grand. La dispersion des hommes à Babel et les divisions survenues dans la chré »enté, comme aussi les disputes entre enfants de Dieu ont toutes la même origine : la vanité de la chair qui veut s’exalter. La pensée qui a été dans le Seigneur Jésus a été de s’anéan »r lui-même : «C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné un nom au-dessus de tout nom». Dieu a exalté son Nom : et à celui qui a ce/e pensée d’humilité et qui le suit hors du camp en réponse à son appel, Dieu dit : «Je rendrai ton nom grand». Dans la gloire du ciel, Dieu peut faire au croyant un nom infiniment plus grand que nous ne pourrions le faire pour nous-
mêmes dans ce présent siècle mauvais. Confessons honnêtement que le mo »f véritable qui re »ent plusieurs dans une fausse posi »on est le désir secret d’être grands ; de ce fait, ils se détournent de l’humilité à laquelle le Seigneur Jésus nous appelle, à sa suite. Ne voyons-nous pas dans l’Écriture, et dans l’expérience de la vie quo »dienne aussi, que ceux qui ont été spirituellement grands parmi le peuple de Dieu ont toujours été des hommes séparés, des hommes qui ont répondu à
l’appel de Dieu ; tandis que tout écart de ce chemin de sépara »on conduit à une perte de poids moral et de toute vraie grandeur spirituelle au milieu du peuple de Dieu ? Un appel enrichissant
Cinquièmement, Dieu ajoute : «Tu seras une bénédicon». Dans le sen »er de la sépara »on, non seulement Abraham lui-même serait béni, mais il deviendrait une bénédic »on pour d’autres. Pesons bien ces mots. Que de fois un croyant conserve une associa »on qu’il sait ne pas être selon la parole de Dieu, prétextant être plus u »le aux autres ainsi qu’en se séparant.
Pourtant, Dieu ne dit pas à Abraham : «Si tu t’arrêtes à Ur des Chaldéens, ou à mi-chemin à Charan, tu seras une bénédic »on» ; mais c’est quand il répond à l’appel de Dieu, qu’il lui est dit : «Tu seras une bénédic »on». En effet, c’est parfois en qui/ant les gens qu’on leur permet de se poser les bonnes ques »ons et de saisir la main tendue par Dieu. Mais quel
courage cela demande, et quelle confiance quant au bonheur promis par Dieu ! Parce que nous somme créés à l’image de Dieu, nous sommes des êtres de rela »on, et cela nous fait mal de rompre une rela »on, quand bien même c’est Dieu qui nous le demande ! Un appel protecteur Sixièmement, Dieu dit encore à Abraham que, séparé, il jouirait des soins et de la protec »on de Dieu. Il aurait certes à rencontrer l’opposi »on et les épreuves, car il demeure toujours vrai que «celui qui se re »re du mal devient une proie» (És. 59:15) ; mais Dieu dit à l’homme séparé : «Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront». Celui qui marche dans la sépara »on est préservé de bien des épreuves qui frappent le croyant resté
associé au monde. La bonté de l’Éternel a sauvé Lot du des »n de Sodome, mais cet homme a tout perdu dans sa fâcheuse associa »on : femme, enfants, richesse et nom. Parce que lui aussi ne parvenait pas à faire une sépara »on ne/e entre l’appel de Dieu et le confort du monde. Et que dire de sa femme, si a/achée au monde qu’elle a préféré regarder en arrière plutôt que de suivre le salut de Dieu… Ce n’est pas pour nous blesser que Dieu nous sépare, mais bien pour nous sauver ! Quand nous parlons à un jeune des méfaits de la drogue et que nous le supplions de s’en tenir éloigné, ce n’est pas pour entraver sa liberté ! C’est bien par amour et par égard pour sa vie, une vie précieuse que nous ne voulons pas voir bousillée ! Et Dieu qui nous a créés et qui nous aime, nous laisserait – sous prétexte de liberté – nous
embourber dans ce monde sans nous me/re en garde, sans nous tendre la main, sans nous appeler à un autre chemin ?
Un appel efficace
Sep »èmement, Abraham apprend que, s’il agissait avec foi en la Parole de Dieu, toutes les familles de la terre seraient bénies en lui. Nous connaissons l’usage que l’Esprit de Dieu fait
de ce/e promesse. Il dit : «Or l’Écriture, prévoyant que Dieu jus »fierait les na »ons sur le
principe de la foi, a d’abord annoncé la bonne nouvelle à Abraham : «En toi toutes les na »ons seront bénies» (Gal. 3:8). Abraham n’a pas réalisé — il ne pouvait pas réaliser — la portée du principe de la foi par lequel il agissait en répondant à l’appel de Dieu, mais Dieu savait que c’était le seul chemin de la bénédic »on pour toutes les familles de la terre. Dieu
savait que la loi ne pouvait jus »fier personne. Seule la foi le peut ! Aujourd’hui, Dieu seul peut connaître à l’avance l’étendue et la portée des bénédic »ons produites par la foi simple et en »ère d’une âme qui répond à l’appel de Dieu. En effet, la foi d’un seul peut rejaillir sur beaucoup, car elle ques »onne et perturbe ! C’est la raison de l’impéra »f « Soyez des lumières » ! Une foi confiante, obéissante et sans compromis ouvre des possibles au lieu d’en fermer. C’est ce que Dieu promet, mais combien nous avons de la peine à le croire et à entrer dans ce/e vérité !
Ce qui nous empêche de répondre à l’appel de Dieu
Combien d’entre nous ne se sont-ils pas trouvés empêchés pour un temps de s’engager dans le chemin de la sépara »on, en réponse à l’appel de Dieu, à cause d’un être aimé. Le croyant reçoit l’appel ; il en reconnaît la vérité, mais il tarde à y répondre parce qu’un de ses proches n’est pas prêt à rendre la même posi »on. L’âme s’accroche à l’espoir qu’en usant d’un peu de pa »ence le parent sera amené à recevoir l’appel, et qu’ainsi les deux pourront y répondre ensemble. L’inten »on est louable, mais malheureusement ça n’est pas ainsi que ça marche ! Dieu seul appelle et abre à Lui, mais Il le fait aussi en se servant de nous, de notre foi, de notre obéissance, de notre joie de lui appartenir, de notre paix quant aux circonstances difficiles, etc. On peut avancer de nombreuses excuses pour expliquer une halte à mi-chemin, mais en réalité, c’est me/re les revendica »ons de la nature au-dessus de l’appel de Dieu. Parfois, c’est ustement la sépara »on, la prise de posi »on pour Dieu qui va amener
l’autre à réfléchir, bien davantage que si on était resté avec lui dans la compromission…Du moment, que je confesse le Seigneur Jésus, je ne puis être que pèlerin et étranger dans lemonde. Dieu nous a aimés, appelés, séparés ; et tout ce qui est pénible dans notre vie est une preuve de plus que nous sommes à Christ. Nous avons part à toutes les promesses, car
du moment que Christ est ma por »on, mon héritage, j’ai tout ce que Dieu lui a donné. Dieu glorifiera son Fils et sa gloire sera mienne, et moi-même je serai à la gloire de Dieu. Tout ce que le Saint-Esprit révèle, il le révèle comme m’appartenant, car je suis un enfant de Dieu. Le chré »en est cohéri »er du Fils. Je ne puis rien voir qui appar »enne à Jésus, sans dire que tout cela est mien. Nous sommes étrangers par l’appel de Dieu et, comme tels, nous n’avons plus le monde et nous n’avons pas encore le ciel, mais nous avons Celui qui nous a appelés. Passer un jour en n’ayant rien que Dieu, est une chose difficile, mais c’est à quoi Dieu veut nous accoutumer. Il nous place dans le désert, pour que nous n’ayons rien que Dieu ; ni conseil, ni route, ni subsistance que par Dieu. Cela devait être la pédagogie des 40 ans d’Israël au désert… ne compter que sur Dieu ! Sommes-nous saTsfaits de n’avoir d’autre jouissance que des promesses et la communion avec Dieu ? Dieu ne manquera pas de nous conduire à chaque pas, et il nous fera obtenir l’accomplissement des promesses. Si nous cherchons des ressources dans le monde, le monde nous asservira. Si nos pensées s’éloignent de Dieu, nous trouverons la famine dans le pays. Le monde est plus fort sur son terrain que nous, mais il ne comprend pas les sources de notre confiance. Les chré »ens mondanisés sont, en un certain sens, plus à leur aise que les chré »ens fidèles. Mais il faut, dans le chemin de l’obéissance, savoir supporter la famine en reconnaissant la main de Dieu, et ne pas aller chercher des ressources en Égypte. Laisser l’Église entre les mains du monde, c’est l’exposer à être déshonorée. Nous devons nous souvenir de ce qui nous a placés dans l’obliga »on d’être séparés : c’est la grâce, la pure grâce. C’est parce que Dieu a voulu me donner Christ et me faire jouir de tout ce qu’il a donné à Christ, qu’il me sépare du monde. Il n’y a pour nous qu’une seule obliga »on vis-à-vis de l’appel de Dieu ; c’est l’obéissance de la foi. Dieu sait mieux pourvoir à notre bonheur que nous-mêmes ! Notre Dieu a un projet pour les hommes qu’Il a créés : la bénédic »on, la vie pour toutes les
familles de la terre, comme il le dit à Abraham. Et c’est Paul qui résume le mieux la raison d’être et l’horizon de notre vie sur terre : “ Dieu nous a sauvés, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui. ” Encore une année qui démarre oui, mais une année de grâce, une année où il nous est donné, une fois encore, la possibilité de reprendre un engagement avec le Seigneur : celui de marcher avec Lui, dans ses pas, à l’écoute de Son appel. Une année de bonheur et de repos en Dieu, car « c’est dans le calme et la confiance que sera notre force ». Une année pour
montrer au monde et à nos proches que l’obéissance à l’appel de Dieu coûte parce qu’il nous met à part, mais en même temps une année pour voir les miracles de Dieu qui con »nue d’appeler les gens tout autour de nous pour les amener à Lui, par pure grâce. Gloire soit rendue à Dieu notre Père, à Jésus-Christ notre Sauveur et au Saint-Esprit notre Consolateur !
Amen !