« J’ai bon espoir de venir te rejoindre très bientôt ; je t’écris cependant tout cela afin que, si ma
venue devait être retardée, tu saches, en attendant, comment on doit se comporter dans la famille de
Dieu, c’est-à-dire dans l’Eglise du Dieu vivant. Cette Eglise est une colonne qui proclame la vérité,
un lieu où elle est fermement établie »1 Timothée 3v14-15
« Je leur ai donné ta Parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils ne lui appartiennent pas,
comme moi-même je ne lui appartiens pas. Je ne te demande pas de les retirer du monde, mais de les
préserver du diable. Ils n’appartiennent pas au monde, comme moi-même je ne lui appartiens pas.
Consacre-les par la vérité. Ta Parole est la vérité. » Jean 17v14-17
Eph4v11-15
Et pourtant, Dieu nous donne la possibilité d’être stables, solides dans ce bas monde dans lequel nous,
chrétiens, sommes comme parachutés par notre nouvelle naissance en Christ. Car cette appartenance à
Christ nous rend étrangers ici bas !
Comment est-ce possible de demeurer fidèles à Dieu, à Christ et à sa Parole ? Paul parle, dans 1Tim 3
et dans Ephésiens 4, des piliers de la foi chrétienne. Comme les quatre pieds d’une chaise qui
renvoient à la vie d’une église équilibrée : il est possible de rester assis sur une chaise à un pied ou
même à deux ou trois pieds ; malgré tout, cependant c’est moins stable qu’une chaise sur ses quatre
pieds ! C’est valable sur le plan individuel mais également dans une Eglise locale.
1. Premier pilier de la foi chrétienne : La vérité
« Acquiers la vérité, et ne la vends pas » Proverbes 23v23
Nous sommes aujourd’hui dans une période d’incertitude vis-à-vis de notion de la vérité. Aujourd’hui
nombre de voix se font entendre qu’à chacun sa vérité ; c’est comme s’il y a une multitude de vérités.
Pourquoi ? Chacun a sa vérité ; ou plus exactement, chacun a sa part de vérité. Tout est relativisé.
Pour nombre de nos contemporains, la vérité n’est pas une mais plurielle. Le message qui est reçu
aujourd’hui, c’est qu’il faut la rechercher au fond de soi et vivre en harmonie avec soi-même. Une
chose devient vérité si elle entre dans ma conception sinon elle n’est pas vérité.
Mais du reste, la question de la vérité se posait depuis longtemps : Pilate déjà demandait à Jésus :
« Qu’est-ce que la vérité… ? » Et Jésus de répliquer : « Je suis la vérité » a ainsi affirmé Jésus le
Christ. Ainsi il y a qu’une seule vérité, elle peut revêtir plusieurs facettes mails il y a qu’une seule
vérité en la personne du Christ qui en est la divine incarnation. Je suis né, dit Jésus, et je suis venu
dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ce que je
dis. » Jean 18v37. Et l’apôtre Paul en rajoute en écrivant ceci
« Le temps viendra (ce temps est-il déjà venu selon ou pas encore ?), où les hommes ne voudront plus
rien savoir de l’enseignement authentique (falsifié). Au gré de leurs propres désirs, ils se choisiront
une foule de maîtres à qui ils ne demanderont que de leur caresser agréablement les oreilles. Ils
détourneront l’oreille de la vérité pour écouter des récits de pure invention » (2 Tim 4v3-5). « Ils
aimeront le plaisir plus que Dieu. Certes, ils resteront attachés aux pratiques extérieures de la
religion mais, en réalité, ils ne voudront rien savoir de ce qui en fait la force »
« Jésus est la Parole qui a habité parmi nous, plein de vérité et de grâce » (Jean 1v14) ; « la vérité est
venue par Jésus-Christ » (v17). C’est lui qui a affirmé : « Ta Parole est la vérité » (17v17) ; ainsi il ne
peut y avoir de recherche de la vérité sans écoute et soumission à la Parole de l’Ecriture Sainte. C’est
le 1er pilier de la foi chrétienne, la vérité qui s’appuie aussi sur l’enseignement des apôtres qui l’ont
reçue de Jésus pendant 3 ans. Ses bénéfices. Quand nous méditons sur la doctrine de la divinité
éternelle du Fils de Dieu, nous en découvrons des répercussions profondes et des bienfaits immenses.
Cette vérité est essentielle à la foi chrétienne… Les interprétations de cette Parole ne sont pas toujours
la vérité, elle peut varier énormément d’où l’importance vitale de la présence du Saint-Esprit qui est
chargé de nous conduire dans toute la vérité. Voici ce que dit jésus sur cette question : « J’ai encore
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Comment demeurer fidèle à la Parole. Foyer. Pasteur S.KABO 27 1024
beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas les porter maintenant. Quand le consolateur
sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même,
mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Il me glorifiera, parce
qu’il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi; c’est pourquoi
j’ai dit qu’il prend de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » Jean 16v12-15. Cette vérité nous
permet de vivre une autre dimension affranchie nos seuls jugements ; il peut y avoir d’autres vérités
mais seul Jésus libère. « Et vous serez réellement, libres» 3
2. Second pilier de la foi chrétienne : L’amour
« Car Dieu est amour. » 1Jean 4v8 (agapeo, l’amour divin qui peut nous conduire au sacrifice
suprême)
Ce 2° pilier est souvent considéré comme simplement un sentiment, que de l’émotion. Sachant que nos
sentiments et émotions aussi nobles que soit l’un ou l’autre, ils peuvent être captifs du péché, de la
perversion. Pis encore ils peuvent s’imposer à nous comme une tyrannie et peuvent nous rendre
esclaves. De l’avis de nombre de nos contemporains, il est synonyme de gentillesse et de sensualité.
Le monde veut nous dessiner l’amour à sa manière. C’est le mode d’emploi du Créateur qui peut nous
en donner l’exacte définition. Comme la vérité est Christ Jésus, l’amour est Dieu le Père. Il de ce fait
purgé de tout ce qui est humain, déchu. Mais la vieille veut tenter de l’imiter.
Quand Paul parle de l’amour comme étant un des fondements de la vie chrétienne, qu’en dit-il ?
Que l’amour ne peut vivre sans la vérité ; elles sont 2 soeurs jumelles : il parle de « professer la vérité
dans l’amour » (Ephésiens 4v15); cela rappelle ce que Jésus disait : « Si quelqu’un m’aime, il
gardera ma parole » (Jean 14v23). La vérité doit être accompagnée de l’amour et l’amour, le vrai
s’exprimer par la vérité.
Comment l’amour selon Dieu devrait-il se vivre ? C’est en Christ que l’on trouve le modèle de
l’amour véritable. Nous sommes appelés à aimer comme Christ a aimé ; c’est-à-dire dans l’humilité et
en cherchant constamment l’intérêt de l’autre ; l’apôtre Paul parle de « se supporter les uns les autres,
en toute humilité et douceur et avec patience » (Eph 4v2). Christ ne nous a pas aimés parce que nous
l’aimions : c’est lui qui le premier nous a aimés. Christ ne nous a pas aimés parce que nous étions
aimables : nous l’avions rejeté amis son amour est orienté pour notre bénéfice. Christ ne nous a pas
aimés parce qu’il avait envie : c’est parce qu’il l’a décidé, voulu. Le véritable amour selon Dieu rime
avec le don de soi. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné » ; c’est se donner : « Que toute votre
vie soit dirigée par l’amour, comme cela a été pour le Christ : il nous a aimés et a livré lui-même sa
vie à Dieu » (Ephésiens 5v2).
L’amour de Christ s’est manifesté en se donnant lui-même à notre place sur la croix. Cet amour, c’est
le Saint-Esprit qui le verse dans notre coeur : « Dieu a répandu son amour dans nos coeurs par le
Saint-Esprit qu’il nous a donné. » Rom5v5. C’est dire l’amour ne vient pas de nos sentiments mais
il découle d’une décision de notre volonté (haïr et aimer un acte de choix) et également de notre
dépendance de Dieu : l’amour est un fruit du Saint Esprit ; il a comme but, non notre intérêt
personnel mais le désir d’édifier, de construire l’autre. C’est là que nous comprenons que seuls nous
ne pouvons pas réussir à aimer profondément : nous avons besoin d’être transformés intérieurement et
renouvelés par Dieu.
« C’est de Christ que le corps tout entier tire sa croissance pour s’affermir dans l’amour » (Ephésiens
4v16) : quand, dans l’Eglise, il y a dépendance réelle de Christ et édification mutuelle dans l’amour,
l’Eglise devient solide. Autant au niveau communautaire qu’individuel ; parce que ce fondement est
stable.
3. Troisième pilier de la foi chrétienne : L’unité
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