Dieu a fait d Abraham format .PDF
Pasteur Samuel KABO.
L’Eternel Dieu a fait d’Abraham, un pèlerin adorateur.
Si maintenant Dieu appelle Abram à se séparer de son passé à tout abandonner du monde pour tout recevoir de Dieu, c’est que celui-ci veut faire de Abraham un pèlerin-adorateur.
Pourquoi cette radicalité exigée par l’Eternel ?
Parce que le cœur de l’homme, à peine libéré, est sans cesse sollicité par la séduction du monde à reconstruire un monde à lui qui serait une réponse à l’image de ses peurs et de ses besoins immédiats.
Tout ceci est significatif car les influences de ce bas monde se tiennent toujours en opposition à la pleine réalisation du plan de Dieu. On ne renonce pas à Dieu mais on ne s’abandonne pas non plus entièrement à Lui.
Or Dieu dit à Abraham en Genèse 17 : « Vis ou marche toujours en ma présence et sois intègre ». C’est dire qu’il doit être tout consacré à Dieu.
Hélas, nous sommes, malheureusement, enclins à nous contenter d’une portion moindre que celle que cette vocation place devant nous. Il faut une foi bien simple, bien ancrée, et bien intègre pour que l’âme puisse s’élever à la hauteur des pensées de Dieu, et s’approprier les choses qu’il nous révèle.
Dans son mouvement d’adhésion à la foi, Abraham est devenu différent au point de paraître étrange aux yeux des autres. Il devient certes singulier, mais il l’est comme un modèle à imiter. Abraham est un authentique pèlerin, adorateur.
Arrêtons-nous un moment ici, pour contempler la croix de Christ sous ses deux faces essentielles, à savoir comme fondement de notre culte et de notre service pour Dieu dans ce bas monde. Si, convaincus de péché, nous regardons à la croix du Seigneur Jésus, nous voyons, dans la croix, le fondement éternel de notre paix ; nous voyons que « notre péché » a été ôté. Ce qui nous donne d’être en paix avec Dieu pour le servir. En plus, par la croix, le monde est déjà jugé et le monde vit sous le jugement divin qui donne tout le sens l’acte de salut accompli par Jésus le Christ. C’est de ce monde que Satan domine complètement que Dieu désire se faire un peuple qui lui appartient au propre.
Satan s’est toujours employé à paralyser l’Eglise au sens du corps du Christ, appelée à être le reflet de la gloire de celui-ci qui est fait, par Dieu, Christ et Seigneur. Et ceci, il va utiliser tous les moyens qu’il s’est donné. Ses moyens d’agir, c’est l’usurpation d’autorité (comme survenue avec Adam), usage du mensonge, de la cruauté et j’en passe.
Toutefois ses moyens les plus fréquents pour détourner l’église du droit chemin sont la diversion et la séduction (un environnement où il y a trop d’informations à gérer. Cela nous divertit et nous distrait du salutaire)
Sur la terre, Satan aura organisé dès le matin de l’ère de l’Eglise, des luttes religieuses intestines, les déviations doctrinales, de la mondanité en pleine église. Bref, il s’emploie à nous soustraire à l’autorité bienveillante de notre Dieu et Père. La nécessité de briser son emprise sur notre vie, en naissant de la semence de Dieu, c’est dire de la Parole. C’est quand on est né de nouveau, de la semence de la Parole de Dieu, qu’on fait partie du Christ. Ce n’est pas le baptême d’eau qui fait de nous des chrétiens.
Être né de nouveau est un acte surnaturel. La nouvelle naissance nous introduit dans un espace du surnaturel divin. Cela signifie qu’on laisse derrière soi les désirs de sa nature héritée d’Adam et prospérer dans des désirs et émotions nouveaux hérités du Christ, purifiés pour une vie et une existence totalement nouvelles. En d’autres termes on ne naître à une nouvelle sans être mort à son ancienne nature. Le vieux moi né d’Adam doit être mis à mort, au seul endroit où Jésus le Christ a recréé toute chose, la croix sans quoi il est impossible de vivre la liberté en Christ ?
Cela revient à dire que nous devrions être exigeants avec nous-mêmes. Emonder de nos vies tout ce qui l’alourdit pour faire de nous des pèlerins.
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Pèlerin
Jésus avait fait réfléchir ses disciples en leur disant qu’ils étaient dans le monde mais ne sont pas du monde (Jean 17v16-17). On est de passage, des voyageurs vers le ciel, Ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils cherchent une patrie. Ainsi notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ c’est pourquoi l’apôtre Jean nous exhorte : « Bien-aimés, je vous exhorte, comme étrangers et voyageurs sur la terre, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme »
Que tout notre entier soit en accord pour crier un seul mot « gloire’
« Quand j’arrête d’être en marche, le risque est de me contenter de ce que je suis. le risque est de se laisser aller « en cédant aux désirs de l’homme livré à lui-même » Je m’installe dans ce que je suis. C’est ce que souligne l’apôtre Pierre en rappelant que le chrétien est étranger et voyageur sur la terre (1 Pi 2v11).
Pierre montre que ce sont ceux qui vivent sans chercher ce que Dieu veut qui s’endorment sur ce que leur nature humaine leur dicte. Quand j’oublie que je suis « étranger et voyageur », je m’arrête… à ce que je suis, Mais se savoir « étranger et voyageur » aide à rester vigilant ; malgré la fatigue physique de la marche.
Le fidèle, pèlerin et étranger n’a, sur la terre, que sa tente et son autel. C’est le sens qu’il a donné désormais à sa vie. Il vit désormais pour Dieu dans la perspective de l’accomplissement de cette grande promesse je ferai de toi une grande nation et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
Le fait de concevoir notre vie avec Dieu comme un voyage nous fait entrevoir ce qu’il y a de stimulant, malgré les difficultés : à savoir des expériences nouvelles, enrichissantes, des découvertes, avec un renouvellement de nos forces, des bénédictions dans notre marche. Mais si nous avons perdu cet état d’être des « étrangers et voyageurs sur la terre », nous ne rêvons plus, nous n’avons pas d’espérance, nous ne progressons plus
Adorateur
Seconde révélation de Dieu à Abram, l’amène au culte d’adoration et communion par la foi. Dieu se révèle à nous pour la communion, le culte et une pleine manifestation de ses voies. L’adoration suit la séparation d’avec le monde Anciennement adorateur des idoles, Dieu va faire d’Abraham un vrai adorateur. Mais sur le chemin de l’adoration il y a des embûches parce que le diable veut détourner vers lui cette adoration dédiée seul à Dieu
Le manque de foi nous entraîne vers le monde.
La recherche de l’appui du monde interrompt la communion avec Dieu. Il tenterait à nous assimiler dans ses systèmes.
Par moments, pressé par les circonstances, Abram ne consulte pas Dieu ; il se trouve en présence du monde où il cherche asile et secours, Genèse 12v13 et renie sa vraie relation avec sa femme, précisément comme cela a eu lieu relativement à l’Église ; il est chéri du monde que Dieu a déjà jugé.
Quel avertissement pour les chrétiens, quant aux relations de l’Église avec Christ ! Quoique le monde puisse parfois venir en aide à l’Église, ces relations avec Christ ne peuvent être maintenues dès que nous recherchons cette aide
En conclusion, qu’Abraham, dans son ancienne vie, était un adorateur d’idoles comme les autres. Il n’était pas meilleur que les autres fils d’Adam corrompus par leurs péchés et il a été sauvé par Dieu de ses péchés par pure grâce, sans aucune considération de ses œuvres. Dieu l’a choisi par pure grâce, de manière libre et souveraine. Il fait de même de tous ceux qu’il destine à la vie éternelle et qu’il rachète gratuitement en Jésus-Christ par sa grâce libre et souveraine. Cette pure grâce doit nous garder humbles et reconnaissants
14 Maintenant, craignez l’Éternel et servez-le avec intégrité et fidélité. Otez les dieux qu’ont servis vos pères, de l’autre côté du fleuve et en Égypte, et servez l’Éternel. 15 Et si vous ne pensez pas devoir servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir : ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel » Josué 24v14_15